08. März 2024 | Erklärung zum 8. März 2024 // Francais en bas

Gemeinsam das Schweigen brechen: Nein zu Belästigung, Angriffen und sexuellem Missbruach sowie zu Gewalt gegen Frauen, Kinder und Jugendliche

Wir als Frauen von Afrique-Europe-Interact kämpfen für Bewegungsfreiheit, für Gerechtigkeit und gegen Gewalt an Frauen und Mädchen.

Belästigung, Angriffe und sexueller Missbrauch sind Phänomene, die immer existiert haben und alle Gesellschaften auf dem Planeten durchdringt.

Dieses Übel betrifft alle Kategorien von Frauen jeden Alters, zum einen wegen des Mangels an sexueller Bildung und zum anderen wegen des Mangels an Aufsicht und elterlicher Vernachlässigung. Die Täter sind oft Familienmitglieder, Nachbarn, nahestehende Personen.

Viele nationale und internationale Organisationen und Einrichtungen wurden gegründet, um diesem Übel entgegenzuwirken. Es ist offensichtlich, dass trotz aller personellen und finanziellen Ressourcen, aller nationalen und internationalen Texte und Institutionen, die erlassen und eingerichtet wurden, um dieses Phänomen zu bekämpfen, es weiterhin besteht und besorgniserregend zunimmt.

Tatsächlich beobachten wir eine gegenteilige Entwicklung. Zunächst, weil die Mehrheit der Opfer sich nicht traut, zu sprechen und aus Angst vor Vergeltungsmaßnahmen und der gesellschaftlichen Meinung im Stillen leidet. Weiterhin wird ein großer Teil der bereitgestellten Ressourcen für die Unterstützung der Opfer verwendet, anstatt für die Prävention. Schließlich werden die Opfer in der Gesellschaft mehr stigmatisiert und marginalisiert als die Täter.

Um schließlich auf eine Verringerung und sogar ein Ende dieser Phänomene von Missbrauch, Angriffen und sexueller Belästigung zu hoffen, fordern wir:

- Es müssen viel mehr Ressourcen für Prävention und Sensibilisierung bereitgestellt werden.
Sexuelle Bildung muss in Schulen und Ausbildungszentren verpflichtend gemacht werden.

- Es braucht spezielle Einrichtungen, um die Einhaltung der geltenden Texte und Gesetze zu überwachen.

- Den zuständigen Organisationen müssen ermächtigt werden, die Täter sofort zu ergreifen, unabhängig vom Willen der Opfer.

- Es braucht eine Strategie zur Bewusstseinsbildung in der Gesellschaft, damit sie ihren anklagenden Blick von den Opfern abwendet und stattdessen auf die Täter richtet.

- All diese Gewaltakte gegen Frauen stellen nicht nur eine Verletzung der Menschenrechte und der grundlegenden Freiheiten dar, sondern auch eine Verletzung der Rechte der Frauen selbst und verhindern teilweise oder vollständig, dass sie diese Rechte und Freiheiten genießen können.

Anlässlich des Internationalen Frauentags stehen wir in Solidarität mit allen Opfern von sexueller Gewalt! Vor allem ist es nie ihre Schuld.

Wir rufen laut:

STOPPT DIE SEXUELLE BELÄSTIGUNG
STOPPT DEN SEXUELLEN MISSBRAUCH
STOPPT DIE SEXUELLE AGGRESSION

Für den Respekt der Rechte der Frauen!

Declaration du 8 Mars 2024

Ensemble brisons le seilence : Non au harcèlement, à l'agression et à l'abus sexuel ainsi qu'à la violence fait aux femmes, enfents et adolescents

Bonjour, nous sommes les femmes d'Afrique-Europe-Interact qui luttent pour la liberté de circulation, pour la justice et contre les violences faites aux femmes et aux filles.

Le phénomène de harcèlement, d'agression et d'abus sexuels est un phénomène qui a toujours existé et qui gangrène toutes les sociétés à travers la planète.

Ce fléau touche toutes les catégories de femmes et de tout âge, par manque d'éducation sexuelle d'une part et d'autre part par manque de surveillance et de négligence parentale. Les auteurs sont souvent des membres de la famille, des voisins, des personnes proches.

De nombreux organisations et organismes nationaux et internationaux se sont créés afin de combattre ce dernier. Réel est de constater que malgré tous les moyens en ressources humaines et financières, tous les textes et institutions nationaux et internationaux votés et mis en place pour combattre ce phénomène, ce dernier perdure et prend une ampleur inquiétante.

En effet, on constate le contraire des résultats escomptés depuis la lutte contre ce phénomène. D'abord parce que la majorité des victimes n'ose pas dénoncer et souffre en silence par crainte de représailles et du regard de la société. Ensuite, la grande partie des ressources déployées est allouée à l'assistance des victimes au lieu d'être alloué à la prévention. Enfin, les victimes sont plus stigmatisées et marginalisés dans la société que les agresseurs.

Pour enfin espérer baisser une baisse, voir à une éradication de ce phénomène d'abus, d'agression et de harcèlement sexuel, il va falloir :

- Investir beaucoup plus de ressources pour la prévention et la sensibilisation,

- Rendre obligatoire l'éducation sexuelle dans les établissements scolaires et les centres de formation,

- Mettre en place des services spéciaux pour veiller au respect et à l'application des textes et lois en vigueurs,

- Donner le pouvoir aux organisations afférentes de mettre immédiatement les mains sur les agresseurs, les poursuivre indépendamment de la volonté des victimes,

- Développer une stratégie pour travailler la conscience de la société afin de détourner son regard accusateur des victimes pour les rediriger plutôt sur les agresseurs.

Toutes ces violences à l'égard des femmes constituent non seulement une violation des droits de l'Homme et des libertés fondamentales, mais également la violation des droits de la femme elle-même et empêche partiellement ou totalement celle-ci de jouir desdits droits et libertés.

À l’occasion de la journée internationale des droits de la femme, nous sommes en solidarité avec toutes les victimes de violence sexuelle?! Surtout, ce n'est jamais leur faute.

Nous crions fort :

STOP AU HARCÈLEMENT SEXUEL
STOP A L’ABUS SEXUEL
STOP A L’AGRESSION SEXUELLE

Pour le respect aux droits de la femme.