12.10.2014 | Appel contre l'expulsion des refugiés du camp Choucha
Pour le HCR, l'OIM, la Croix-Rouge tunisienne, le gouvernement tunisien et tous les acteurs impliqués dans la gestion du camp de Choucha
Alertés par le préavis d’expulsion donné par l'OIM et la Croix-Rouge en Tunisie aux personnes qui vivent encore dans le camp de refugiés de Choucha, nous, chercheurs, militants, universitaires et membres d’organisations des droits de l’Homme d’Europe et de Tunisie, dénonçons le traitement intolérable réservé aux réfugiés qui vivent dans ce camp depuis 2011. Les acteurs humanitaires ont laissé ces réfugiés sans aucun soutien dans des conditions de vie très dégradées dans le désert après la fermeture officielle du camp en Juin 2013. Depuis, la plupart d'entre eux ont tenté de traverser la mer au péril de leur vie et certains sont morts au cours de ces tentatives. Ce comportement est contraire aux lignes directrices de fermeture des camps de refugiés du HCR qui affirment l’importance de protéger la population réfugiée qui reste sur place.
06.09.2013 | Bref rapport sur les actions concernant Choucha
Ce matin nous étions au bureau du HCR à Tunis, où des réfugiés de Choucha, qui sont accepté, mais pas réinstallé, font un sit-in dépuis presque 6 mois. Avec une délegation de deux allemandes, deux italiennes et un réfugiés de Choucha nous avons demander de parler avec un_e responsable du HCR et Julia Gouyou Beauchamps, administratrice chargée des relations exterieures, a parlé une heure avec nous. D'abord on a demandé concernant les 15 places pour une réinstallation, qui étaient mentionnés dans un journal “Sabah” du 2 sept. Elle a dit que c'était un malentendu et il ne s'agit pas des places nouvelles, mais des réfugiés qui attendent dépuis longtemps pour étre réinstallés aux Etats Unies et au Canada.
26.03.2013 | Oubliés dans le désert tunisien ?
Solidarité avec les réfugiés de la guerre de Libye dans le camp de Choucha !
Il y a deux ans, le 19 mars 2011, une coalition conduite par la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis a commencé à bombarder la Libye. Le 31 mars, l'OTAN déclarait officiellement la guerre au régime de Kadhafi. Des centaines de milliers de personnes ont dû fuir la Libye, et parmi eux de nombreux travailleurs migrants et des réfugiés d'Afrique Sub-saharienne, suspectés d'être des mercenaires de Kadhafi. La Tunisie ouvrit ses frontières et accueillit près d'un million de réfugiés. La plupart furent logés dans des maisons privées, mais quelques milliers furent placés dans le camp de Choucha. Ce dernier est situé dans une région désertique près de la frontière libyenne, et fut ouvert fin février 2011 par le Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies. Il abritait parfois plus de 20 000 personnes (dont la plus grande partie était des Africains sub-sahariens).
02.02.2013 | Déclaration de manifestation des réfugiés après leur retour à Choucha depuis Tunis (avec video)
Après six jours de manifestation, nos demandes et négociations sont intactes. Nous n'avons pas abandonné nos réclamations, ni nos luttes. Nos demandes doivent être respectées par le HCR. Nous ne sommes pas des “immigrés” de Tunisie mais des demandeurs d'ASILE sous la banière du HCR, et nous exigeons des responsables (HCR) une protection par l'asile, un retour à la normale pour nos services, comme tout le monde, une ré-installation générale pour tous dans un pays sur, avec un système de protection effectif.
28.01.2013 | Lettre ouverte à Madame Ursula Schule Aboubacar de UNHCR
Chère Madame Ursula Schulze Aboubacar,
nous sommes des militantes et militants et des observateurs de différents lieux dans le monde. Des ami(e)s qui n'ont aucune perspective de vie à Choucha nous ont informés qu'ils manifestaient à Tunis, en appelant à l'HCR ainsi qu'aux ambassades de Etats Unis et de l'UE. Les manifestant(e)s sont des réfugié(e)s qui ont déposé une procédure de demande du statut de réfugié, et n'ont pas été reconnus comme tels. Selon vous, ils sont des migrant(e)s qui ne répondent pas aux critères qui leur permettraient de relever la compétence du HCR. En conséquence, il leur sera demandé de quitter la région et de regagner leur pays d'origine – sans que ne soient prises en compte les persécutions, la guerre civile ou la pauvreté auxquelles ils peuvent être confrontés.
25.05.2011 | Manifestation dans le camp de réfugiés, Choucha, Tunesie
On peut trouver plus d'information concernant les raisons de cette protestation dans notre commuiqué de presse