23.09.2013 | Des centaines de réfugiés, abandonnés pour mourir dans le désert tunisien
Communiqué de presse, sous la participation du Afrique-Europe-Interact: Le camp des réfugiés de Choucha, à la frontière tuniso-libyenne, qui a accueilli des réfugiés de la guerre civile en Libye, a été fermé au 30 juin 2013. L’évacuation des environ 400 réfugiés restés dans le camp est à craindre, dans les semaines qui viennent.
A la fin août 2013, des membres du réseau « Choucha Protest Solidarity » ont visité le camp des réfugiés à Choucha. Environ 400 réfugiés y vivent toujours – selon les indications de l’OMI (Office des migrations internationales) et du HCR (Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies), il s’agit de 262 demandeurs d’asile rejetés et de 135 réfugiés reconnus – sous des conditions extrêmement dures ; parmi eux, des familles, des enfants et des personnes malades.
03.04.2013 | Communique concernant grève de la faim
Par By choucha protest solidarity
Quarante-et-un réfugiés subsahariens du camp de Choucha frappent aux portes du très influent Forum Social Mondial pour réclamer la dignité humaine. L’absence de reconnaissance et de solutions concrètes à Tunis les incite à entamer collectivement une grève de la faim le 29 mars 2013 devant le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) de Tunis, mettant leur santé – déjà précaire – en danger. Le douzième et imposant Forum social mondial vient de refermer les portes du campus Al Manar (Tunis) où il s’est tenu du 26 au 30 mars 2013 sous la bénédiction des autorités tunisiennes et des ONG internationales. “Dignité” a été le mot d’ordre de ce rendez-vous des ONG, syndicats, accompagnées de la société civile tunisienne et internationale. Je souhaiterais attirer votre attention sur la suite.
28.02.2013 | Sit-in réfugiés Zarzis / Sit in of refugees in Zarzis
Communiqué de presse du Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux
Mercredi 27 février au soir, une trentaine de réfugiés de nationalité érythréenne dont six femmes et un enfant se sont rendus au siège du Haut Commissariat des Réfugiés de l’ONU (UNHCR) à Zarzis. Ils font partie d’un groupe de boat-people arrivés de Libye au mois de septembre qui ont été accueillis dans la maison des jeunes de Zarzis puis pris en charge dans le cadre de programmes d’intégration en Tunisie par le Croissant Rouge Tunisien. Bien que ces personnes aient été reconnus comme réfugiés par le Haut Commissariat aux Réfugiés de l’ONU (HCR), ils n’ont pu, à ce jour bénéficier d’aucune réinstallation dans un pays doté d’un système d’asile et de protection efficace. Cela en raison du fait que le dernier programme de réinstallation existant pour les réfugiés en Tunisie a été clôturé pour toute personne arrivée après le mois de décembre 2011.
28.01.2013 | Choucha : Les réfugiés dos au mur manifestent à Tunis
Afrique-Europe-Interact et les autres organisations signataires soutiennent la mobilisation des réfugiés de Choucha ainsi que toutes leurs revendications. Le calvaire souffert depuis deux ans de ces personnes doit cesser immédiatement et être résolu dans les respect de leurs droits.
Depuis deux ans, des réfugiés de la guerre en Libye croupissent dans le camp de Choucha dans l'indifférence des gouvernements et des organisations internationales. La Tunisie ne disposant pas de système d'asile, une partie d'entre eux a été réinstallée dans des pays occidentaux. Les autres sont repartis dans leur pays de nationalité ou ont pris la mer pour l'Europe, au péril de leurs vies, comme de nombreux Tunisiens le font chaque jour. D'autres sont repartis vers la Libye, où les droits des migrants sont gravement violés chaque jour.
24.05.2011 | Des militaires aspergent les réfugiés de gaz lacrymogène – La population locale met le feu aux tentes
Plusieurs morts lors d’un incendie dans un camp de réfugiés dans le désert
Afrique-Europe-Interact/Welcome to Europe: Communiqués de presse (24.05.). Des milliers de réfugiés et migrants subsahariens sont coincés dans le camp de Choucha, près de la frontière libyenne – beaucoup retournent en Lybie.
Choucha est un des quatre camps ouverts à la frontière tuniso-libyenne, entre Ben Guardane et Ras Jdir. Ce camp a été mis en place le 24 Février 2011, par le HCR, la Croix Rouge et le Croissant Rouge, peu après le début des évènements en Libye et accueillait alors en majorité des Egyptiens et Bangladais. Là-bas, dans un territoire désertique, vivent actuellement sous tentes, entre 4000 et 5000 réfugiés subsahariens et autres, de plus de 30 nations différentes, attendant que le HCR leur accorde une protection.