Dans les deux dernières bulletins d'information, nous avons surtout parlé des événements à venir en juin et juillet, d'autres sujets n'ont été qu'effleurés. Nous souhaitons donc aujourd'hui apporter quelques informations complémentaires, mais nous devons une fois de plus rester brefs face à l'abondance des thèmes & activités, même si nous approfondirons beaucoup de choses en temps voulu.

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Concrètement, il s'agira de ce qui suit :

+++ Alarmphone Sahara : nouveau taxi-moto pour la frontière algéro-nigérienne, sauvetage dans le désert, etc.

+++ Décès accidentel d'un cofondateur d'Alarmphone Sahara et de 4 autres personnes dans la région de Diffa au Niger.

+++ Watch The Med Alarmphone : nouveau rapport sur la Méditerranée centrale (01.01. – 30.06.2022)

+++ Répression contre les migrants au Maroc : expérience d'un membre d'Afrique-Europe-Interact

+++ Mali : projet féminin Mussow Lafia

+++ Mali : 200 hectares pour le syndicat paysan COPON / situation générale

+++ Togo : Entretien au BMZ et journal d'AEI en septembre

+++ Entretien avec la Chancellerie fédérale sur la situation alimentaire en Afrique

+++ Rétrospectives : action anti-expulsion à Tunis, camp Noborder à Nantes, nouvelle machine pour Faso Kele

+++ Perspectives : Commemoraction : commémoration et lectures avec le livre “Brennpunkt Westafrika. Les causes de l'exode et ce que l'Europe devrait faire”.

+++ Messages d'autres groupes et réseaux

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1. Alarmphone Sahara : nouveau taxi-moto pour la frontière algéro-nigérienne, sauvetage dans le désert, etc.

En juin et juillet, les activistes d'Alarmphone Sahara ont organisé de nombreuses séances d'information en Allemagne, en France et en Suisse, entre autres des entretiens avec des députés du Bundestag. Parallèlement, les activités au Niger se sont poursuivies et de nouvelles activités sont prévues, notamment en Europe :

a) En juillet, un taxi-moto à trois roues a été mis en service à Assamaka, à la frontière algéro-nigérienne. Le minuscule village d'Assamaka est situé à 15 kilomètres du point où l'Algérie expulse régulièrement des centaines de personnes de différents pays subsahariens (“point zéro”). La plupart du temps, les personnes expulsées doivent parcourir à pied les 15 kilomètres dans le désert (seules les personnes expulsées possédant une carte d'identité nigérienne sont amenées directement à Assamaka par bus). Mais grâce aux taxis-motos, les membres d'Alarmphone peuvent au moins transporter les malades et les personnes à mobilité réduite. Sur le site web de l'Alarmphone Sahara, quelques photos sont documentées, qui donnent également une idée de l'environnement inhospitalier dans lequel les personnes sont abandonnées :

https://alarmephonesahara.info/en/blog/posts/alarme-phone-sahara-tricycle-in-assamaka-practical-assistance-for-deported-persons

b) En juillet, un autre sauvetage d'une vingtaine de personnes a eu lieu à une cinquantaine de kilomètres de Bilma (nous n'avons pas encore reçu de rapport détaillé, mais nous le ferons ultérieurement). Ce qui est exceptionnel dans ce sauvetage, c'est que le chauffeur a appelé lui-même le numéro d'urgence du Alarmphone Sahara. En effet, cela ne se fait pas normalement, car les chauffeurs ont peur d'être arrêtés dans le cadre d'un tel sauvetage, étant donné que le transport de migrants est pénalisé au Niger depuis 2016.

c) Mot-clé “pénalisé” : La “loi 2015/036”, adoptée sous la pression de l'UE, est extrêmement controversée au Niger. Non seulement parce que le transport, l'hébergement et l'accueil des migrants et des voyageurs au Niger sont une évidence séculaire, mais aussi parce que la loi porte atteinte à la libre circulation des personnes en vigueur dans la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) depuis 1979 (en fait, chaque habitant des pays de la CEDEAO devrait pouvoir voyager sans problème jusqu'à la frontière nigéro-algérienne ou nigéro-libyenne). C'est dans ce contexte que l'Alarmphone Sahara, avec d'autres acteurs de la société civile en Afrique de l'Ouest et en Europe, a récemment déposé une plainte officielle auprès du tribunal compétent de la CEDEAO. Cette plainte fera également l'objet d'une conférence de presse en ligne le 22.09.2022.

d) Enfin, des membres de l'Alarmphone Sahara participeront en septembre à une conférence organisée par Brot für die Welt, dont le titre est : “En état d'urgence permanent ? – Les défis des droits de l'homme aux frontières extérieures de l'UE – et de l'autre côté de la Méditerranée” :

https://www.brot-fuer-die-welt.de/termin/im-permanenten-ausnahmezustand-menschenrechtliche-herausforderungen-an-den-eu-aussengrenzen-und-jenseits-des-mittelmeers-476/?no_cache=1

Des entretiens avec des hommes et des femmes politiques ainsi que des séances d'information à Strasbourg et à Vienne sont prévus par la suite (plus d'informations suivront).

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2. mort accidentelle d'un cofondateur d'Alarmphone Sahara et de 4 autres personnes dans la région de Diffa au Niger

La semaine dernière, nous avons appris la terrible nouvelle de l'accident d'un minibus dans la région de Diffa, au sud-est du Niger, alors qu'il se rendait à un forum social de la jeunesse. Cinq personnes sont mortes (l'une d'entre elles quelques jours plus tard). Parmi les morts se trouvait Éric Alain Kamdem, qui dirigeait un centre d'accueil pour migrants à Gao (Mali) et qui est l'un des fondateurs d'Alarmphone Sahara. Outre Éric, quatre autres personnes ont perdu la vie, toutes liées à l'organisation “Alternative Espaces Citoyens”, avec laquelle nous collaborons régulièrement à différents niveaux depuis des années. Vous trouverez de plus amples informations sur l'accident et les personnes décédées sur le site web de l'Alarmphone Sahara – que les morts reposent en paix et que les blessés se rétablissent le plus rapidement possible :

https://alarmephonesahara.info/en/blog/posts/r-i-p-eric-alain-kamden-moustapha-moussa-tchangari-dan-karami-and-djibril-diado-amadou-alarme-phone-sahara-in-mourning

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3. Watch The Med Alarmphone : nouveau rapport sur la Méditerranée centrale (01.01. – 30.06.2022)

Afrique-Europe-Interact fait partie des co-initiateurs du Watch The Med Alarmphone – un numéro d'appel d'urgence pour les bateaux de migrants en Méditerranée, créé en 2014 déjà. Dans ce contexte, nous souhaitons documenter ici le dernier rapport semestriel (rédigé en anglais) pour la Méditerranée centrale, qui donne un aperçu précis de la situation sur place :

https://alarmphone.org/en/2022/08/15/rising-arrivals-continuous-struggles/?post_type_release_type=post

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4. Répression des migrants au Maroc : l'expérience d'un membre d'Afrique-Europe-Interact

Beaucoup d'entre vous ont sans doute remarqué que la police marocaine a récemment intensifié sa répression contre les migrants – on se souvient des 23 morts au moins qui ont été enregistrés en juin à la frontière de l'enclave espagnole de Melilla :

https://www.rnd.de/panorama/melilla-migranten-ansturm-auf-spanische-exklave-23-tote-A4T7OZZO3BBSPKXOW5JR22N2P4.html

Mais cette répression se poursuit aussi à l'intérieur du pays, comme l'a appris l'un de nos camerades africains, qui a des papiers de séjour européens, mais qui se trouvait au Maroc en août. Ce qui s'est passé concrètement peut être illustré par un petit rapport que la personne concernée a envoyé par Whatsapp :

“Plus de sept heures passées à la police de Rabat parce que j'avais oublié mon passeport à la maison. Et mon téléphone a été confisqué, sans avoir le droit d'appeler quelqu'un pour m'apporter mon passeport. J'ai finalement été libéré à 21 heures et les autres, qui n'avaient pas de papier, sont restés pour être expulsés dans la nuit [l'expulsion, dans ce cas, est le fait d'emmener les gens dans des endroits plus ou moins éloignés du Maroc ou à la frontière algéro-marocaine]. J'étais en route pour l'église et j'ai été arrêté par la police qui m'a demandé le papier. Mais je me suis rendu compte que j'avais oublié mon passeport. Bien que j'aie présenté ma carte d'identité et d'autres documents que j'avais dans mon portefeuille, ils m'ont emmené au poste de police et ont confisqué mon téléphone portable. Ils m'y ont gardé jusqu'à 21 heures et ont amené d'autres personnes. Il y avait plus de 30 personnes et les bus arrivaient pour les expulser vers Agadir. Le motif : absence de papier ou possession d'un papier périmé. […] C'est vraiment inexplicable ce qui se passe ici. Tout d'abord, ce sont les délinquants qui vivent dans les quartiers populaires qui sont recrutés pour procéder aux arrestations des migrants, alors qu'ils ne savent même pas lire ce qui est écrit sur le document. De plus, les arrestations sont effectuées de manière brutale et les délinquants, habillés en civil, ne se présentent même pas. Cela crée le risque d'être arrêté par des bandits ou des criminels et d'être emmené vers une destination inconnue. C'était vraiment l'humiliation et surtout la colère de voir le combat que nous avons mené réduit à néant. Il y avait beaucoup de migrants qui devaient être expulsés et il y avait déjà des bus au poste de police quand je suis sorti. Je me sentais surtout impuissant parce que je ne faisais rien pour ces camarades qui étaient expulsés la nuit. En discutant avec eux, ils m'ont dit qu'ils seraient expulsés et abandonnés au milieu de la nuit, vers 2 heures ou 3 heures du matin, soit sur la route de Casablanca, soit sur celle d'Agadir. Ce qui me révolte le plus, c'est le silence de tous et de tout”.

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5. Mali : projet de femmes Musow Lafia

En fait, notre camarade de lutte Aissata Soumaoro aurait dû venir en Europe en juillet/août pour faire avancer à différents niveaux le travail du collectif féministe de femmes “Musow Lafia” sur la transformation des aliments (https://afrique-europe-interact.net/2133-0-Musow-Lafia.html). Il était prévu, entre autres, des rencontres avec des clientes potentielles de la pâte d'arachide de Musow Lafia, un stage de transformation alimentaire dans une coopérative du réseau Longo Mai en Suisse ainsi que des manifestations publiques. Malheureusement, contrairement à nos attentes, Aissata n'a pas obtenu de visa de l'ambassade suisse. Nous avons fait appel de la décision négative concernant le visa, et nous allons de toute façon rattraper la visite avec une nouvelle invitation via l'ambassade allemande. Mais il reste la frustration que le processus de demande de visa, extrêmement long, ait été littéralement jeté à la poubelle, sans compter que les problèmes de visa accompagnent constamment notre travail transnational.

Il est d'autant plus réjouissant de constater qu'il existe malgré tout un vif intérêt pour Musow Lafia. Ainsi, Afrique-Europe-Interact a informé sur Musow Lafia et vendu de la pâte d'arachide le 23 juillet 2022 lors de l'Agrikulturfestival à Fribourg (https://agrikulturfestival.de/). La même chose aura lieu les 3 et 4 septembre à Vienne à l'occasion d'une fête de rue organisée par le journal “Volksstimme”, pour lequel Aissata a donné une longue interview (nous ferons suivre cette interview).

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6. Mali : 200 hectares pour le syndicat paysan COPON / Situation sociale générale

La situation au Mali reste difficile, et pourtant la population continue de soutenir largement la ligne de conduite du gouvernement de transition issu d'un double coup d'État. Entre-temps, l'armée française s'est entièrement retirée, suivie en partie par l'armée russe. Afrique-Europe-Interact renonce pour l'instant à commenter publiquement ces événements, mais tient à souligner que de nombreuses personnes de la section malienne d'Afrique-Europe-Interact approuvent également les développements actuels. Alassane Dicko, entre autres, s'est exprimé en détail sur le contexte dans une longue interview radiophonique en mai :

https://rdl.de/Mali-Sanktionen-Alassane-Dicko-Teil1

En outre, notre compagnon d'armes Olaf Bernau a récemment été cité plus longuement dans le Tagesspiegel :

https://www.tagesspiegel.de/politik/nach-der-entscheidung-zum-mali-einsatz-menschen-in-mali-wollen-sicherheit-und-ein-besseres-leben/28597906.html

Et encore une chose concernant le Mali : le syndicat paysan COPON, soutenu par Afrique-Europe-Interact depuis de nombreuses années, a entre-temps obtenu définitivement le contrat pour le terrain de 200 hectares annoncé il y a plusieurs années déjà. D'une part, il s'agit d'un beau succès, mais d'autre part, les 200 hectares sont situés au cœur de zones menacées par les islamistes et régulièrement attaquées. De ce fait, on ne sait pas encore si et quand le raccordement des terres au système d'irrigation de l'Office du Niger pourra avoir lieu. Cette situation est certes extrêmement tragique à la lumière de l'extrême pénurie de terres qui touche de nombreux membres de la COPON, mais elle reflète malheureusement la réalité actuelle.

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7. Togo : Entretien au BMZ et journal d'AEI en septembre

Après plusieurs lettres ouvertes au gouvernement fédéral (https://afrique-europe-interact.net/1267-0-Soziale-Krise-in-Togo.html) et une manifestation à Bonn (https://afrique-europe-interact.net/2094-0-Togo-Demo-Bonn-Bericht.html), une rencontre de deux heures a eu lieu en juin entre deux représentants du Ministère de la Coopération économique et du Développement et six membres d'Afrique-Europe-Interact. Nous en parlerons également plus en détail, entre autres dans un journal de quatre pages de l'AEI sur le Togo, qui paraîtra le 30.09.2022 dans le quotidien taz.

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8. entretien avec la chancellerie fédérale sur la situation alimentaire en Afrique :

Dès le début de l'été, Afrique-Europe-Interact et plusieurs ONG ont adressé une lettre au chancelier Olaf Scholz à l'occasion de la crise alimentaire aggravée par la guerre en Ukraine dans plusieurs pays africains – voir à ce sujet, entre autres, le communiqué de presse suivant :

https://afrique-europe-interact.net/2134-0-PM-Welternhrungskonferenz-2022.html

Sur cette base, un entretien (en ligne) a eu lieu le 25.08.2022 à la chancellerie fédérale, auquel a également participé une représentante d'Afrique-Europe-Interact. Plus d'informations à venir.

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9. rétrospectives : action anti-expulsion à Tunis, camp Noborder à Nantes, nouvelle machine pour Faso Kele

Outre ce qui a déjà été rapporté, diverses petites activités ont eu lieu ces dernières semaines. Parmi celles-ci, on peut citer (1) une action contre les expulsions d'Allemagne vers la Tunisie à l'aéroport de Tunis – organisée par le groupe AEI Sans Visa en Tunisie, (2) un camp transnational Noborder à Nantes (France) en juillet, auquel Afrique-Europe-Interact a participé avec de nombreuses personnes et (3) l'achat d'une charrue à pousser motorisée pour le village écologique d'artistes Faso Kele en Guinée.

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10. perspectives : Commemoraction : commémoration et lectures avec le livre “Brennpunkt Westafrika. Les causes de la fuite et ce que l'Europe devrait faire”.

Quelques perspectives ont déjà été données (entre autres les manifestations d'Alarmphone Sahara en septembre et l'encart de la taz sur le Togo), voici les autres dates :

a) Afrique-Europe-Interact est depuis longtemps membre du réseau transnational Commemoraction, qui commémore les morts sur les routes de l'exil et de la migration. De grandes commémorations sont régulièrement organisées à cet effet, la dernière en date étant celle de février 2022 (https://missingattheborders.org/en/news/2022/commemorazione-oltre-50-citta-nel-mondo-contro-il-regime-di-morte-nelle-frontiere-e-per-esigere-verita-giustizia-e-riparazione-per-le-vittime-della-migrazione-e-per-le-loro-famiglie-1). Cette année, une deuxième action importante est prévue, à laquelle participeront plusieurs membres de notre réseau – nous en parlerons en détail par la suite (y compris du lieu et de l'heure).

c) Notre camerade Olaf Bernau organisera dans les prochaines semaines encore plusieurs lectures avec son livre “Brennpunkt Westafrika. Les causes de la fuite et ce que l'Europe devrait faire” (https://www.chbeck.de/bernau-brennpunkt-westafrika/product/33245328). Les deux prochaines dates sont à Augsbourg et à Meissen :

Augsbourg : Annahof 4, mardi 30.08.2022, 19h.
Meissen : Am Markt 10, mercredi 31.08.2022, 19h30.

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11. messages d'autres groupes et réseaux

Lors de nos différentes activités, nous rencontrons régulièrement des groupes et des individus qui sont actifs dans des domaines similaires aux nôtres. La question se pose alors souvent si nous ne pourrions pas faire part de ces “autres” activités via notre newsletter et nos médias sociaux. D'une part, nous le faisons très volontiers (tout comme nous nous réjouissons de voir nos préoccupations relayées), mais d'autre part, il s'agit toujours d'une question de place. Néanmoins, nous souhaitons désormais inclure dans chaque bulletin d'information des informations ou nouvelles provenantes d'autres acteurs, en l'occurrence d'un groupe de Stuttgart lié aux activités suivantes :

+++ avec l'entreprise à but non lucratif Taniko, qui pratique le commerce équitable d'artisanat, d'épicerie fine et d'épices entre Madagascar et l'Allemagne et qui présente en ce sens des interfaces avec ce que nous voulons encore réaliser avec le projet féministe Musow Lafia (voir ci-dessus) :

https://www.taniko-madagaskar.de/

+++ avec l'association “Leuchte Madagaskar”, qui organise à différents niveaux une aide à l'entraide:

https://www.leuchte-madagaskar.de/ [2]

+++ avec le livre “Je voulais vivre comme les dieux. Ce que mes rêves africains sont devenus en Allemagne. Mon long chemin pour sortir de l'esclavage”, dans lequel l'ancien travailleur sous contrat Ibraimo Alberto du Mozambique raconte son expérience en Allemagne:

https://www.kiwi-verlag.de/buch/ibraimo-alberto-ich-wollte-leben-wie-die-goetter-9783462046243