Manifeste pour la ténue d’une Assemblée Citoyenne (21.07.2013)
Bamako le 12 Juillet 2013
I- Contexte :
Aux lendemains de la libération d’une grande partie des régions du Nord du Mali et à la suite des opérations de sécurisation, les troupes de la MINUSMA se déploient sur le territoire national, conformément aux résolutions de l’ONU. L’intégrité territoriale retrouvée se heurte aux considérations opportunistes des regroupements d’occupation armée et sur des intérêts géo- stratégiques des acteurs Internationaux au sujet de la présence de l’Armée Malienne dans Kidal et sa région septentrionale. La prise en compte des propositions de négociation du MNLA ont certainement trouvé un certain écho par rapport à une « justice des vainqueurs » pour ralentir l’entrée des soldats Maliens dans Kidal.
La crise malienne : Quel processus politique, et quelle réconciliation nationale?
Pour un Dialogue inclusif et une paix durable (Déclaration de la section malienne de Afrique-Europe-Interact)
Date et lieu : 04 Mai 2013 au Carrefour des Jeunes de Bamako
Depuis Janvier 2012, le Mali traverse la plus grave crise socio- politique et militaire de son Histoire. Plusieurs événements majeurs ont secoué les fondements institutionnels et socio- économique mettant à mal l’existence même de la Nation. L’intégrité du territoire a été remise en cause au début de l’année 2012 lorsque le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a attaqué les positions de l’armée Malienne au Nord pour revendiquer l’indépendance de cette vaste partie du pays. La cohabitation des populations se trouve menacée dans ces 3 régions du Nord et plusieurs milliers de personnes se retrouvent déplacées au Sud ou asilantes dans les pays voisins. La présence antérieure du groupe extrémiste AQMI au Nord-Mali depuis une décennie a occasionné des alliances locales solides qui ont aboutit à la neutralisation de l’Etat et facilité l’occupation totale du Nord en juin 2012.
La Caravane Citoyenne pour la PAIX au Mali
16.01.2013: Dèclaration de la section malienne de Afrique-Europe-Interact
Notre initiative est explicite sur le fait qu’une intervention armée provoquerait « davantage de victimes civiles au Nord », et redoute le sort qu’une telle situation de guerre pourrait réserver à moyen ou long terme au Mali En ce sens nos appréhensions souligne la durée de l’intervention militaire, les stratégies de sortie de crise et les parties prenantes à la recherche de solutions optimales dans l’unité territoriale. Nous devrions saluer l’action militaire contre les groupes Djihadistes installés des régions du Nord Mali car c’était une nécessité sécuritaire pour la survie des populations au Sud du pays. Il est aisé de dire actuellement que « sans cette intervention extérieure- Française, les rebelles islamistes auraient progressé vers la capitale malienne en deux ou trois jours ».