Compte rendu d’activité AEI/ Section Mali – Dimanche 21 juillet 2013- Djélibougou SOTELMA
I- Contexte :
Dans le cadre de la sensibilisation des opinions publiques sur les enjeux de l’élection présidentielle au Mali et pour amener les divers candidats déclarés à se soumettre aux questions des organisations de la société civile ; la Section Mali a initié une Assemblée Citoyenne ce Dimanche 21 juillet 2013 à partir de 9h sur l’esplanade de la SOTELMA à Djélibougou ; située dans la Commune 1 de Bamako au Mali.
Cette assemblée citoyenne était composée des organisations de la section Mali, les organisations invitées, les regroupements des personnes déplacées et les représentants des communautés du Nord Mali ; qui ont largement mobilisé leurs membres pour la réussite de cette activité de militantisme. Les participants avaient reçu la consigne de faire de cette journée un moment de parole et de débats sur les problématiques du Dialogue et de la reconstruction nationale après la crise, les défis de l’unité et l’exercice démocratique de recevabilité qui mettra le candidat- président face à ses responsabilités Car la série des 7 questions a été élaboré en tenant compte des préoccupations socio- politiques des regroupements de la Section Mali et des autres organisations sympathisantes du réseau AEI au Mali. Pour rappel ; la rencontre extraordinaire du Vendredi 19 juillet avait servi de cadre pour distribuer les taches d’organisation, partager les quotas pour la mobilisation au sein des organisations et apporter l’appui financier pour le déplacement des participants et les personnes ressources des communautés.
Le choix de faire l’activité en plain-air (au contraire d’une salle fermée qui isole de la foule) et en public a permit de se rapprocher des populations et d’inciter les populations environnantes à s’intéresser aux débats et de donner un caractère assez populaire à la mobilisation. De l’autre coté le public trouve un espace crée pour « sa parole » et donne de la valeur aux propos des participants avec les réactions du public par rapport au débats. Dans une période de campagne des partis politiques, il est important pour le « citoyen lambda » de voir qu’un regroupement de la société civile convoque les responsables politiques à venir expliquer leur projet de société et donner l’occasion aux individus de poser les questions fortes aux candidats. Cela a été bénéfique dans la mesure où beaucoup de personnes sont venues s’ajouter à la masse ; pour savoir ce qui se passe et porter l’attention sur ce qui se dit. Certains ont demandé à parler pour marquer l’engouement public L’assemblée citoyenne a enregistrée la participation de 329 personnes au total ; qui se sont inscrites sur les listes de présence avec la dénomination leur organisation ou regroupement d’origine au Mali.
II- Mise en œuvre :
Les bandes annonces de l’activité ont été apportées aux différentes stations radios retenues pour informer l’opinion publique et inviter les populations à participer à l’Assemblée Citoyenne du 21/07. Les radios Kayira, Djekafo et Bamakan ont été démarché pour activer cette sensibilisation populaire de l’événement durant 2 jours (vendredi- samedi) avec 2 diffusions publicitaires dans la journée. Les rapports avec ces radios communautaires sont assez bonnes pour avoir une diffusion la samedi matin.
Dans la même journée, le Coordinateur à lancé la commande pour les 100 tshirts auprès du même fournisseur qui a confectionné ceux du déjeuner Citoyen parce qu’il a travaillé sur les logos et qu’il promet de livrer la commande avant le jour de l’activité, sachant que les artisans calligraphes sont beaucoup sollicités dans cette période de campagne électoral et les délais de livraison sont courts.
Les dispositions ont été prises depuis la veille (samedi) de l’activité pour dresser les bâches et installer les chaises sur le lieu de l’activité, pour être disponibles le lendemain sans les soucis. La compagnie de location de ce matériel a investit le lieu dès l’après- midi du samedi pour bien indiquer aux passants et à l’entourage que l’activité aura lieu comme annoncé sur les différentes radios FM. Un total de 400 chaises ont été placées sous les 7 bâches pour accueillir les participants à l’assemblée Certes la pluie est tombé dans la nuit du samedi et on craignait que cela ne dure au matin ou que la journée soit gâtée par une autre pluie, mais l’espoir de réaliser l’activité a balayé divers les doutes. Néanmoins la banderole préparée pour l’événement a subit la pluie dans la nuit du samedi et elle était inutilisable le lendemain parce qu’elle était très mouillée et à cause des taches de terre dessus.
Une équipe est allée pour déposer la demande de couverture médiatique à l’ORTM et continué la journée à démarcher les directions de campagne des candidats restants à contacter pour l’activité. Cela a l’avantage de rappeler l’activité aux partis et de s’assurer de leur participation avec la confirmation du candidat ou d’un responsable de la campagne qui peut représenter le parti politique. Nous en étions à 5 participations confirmées et avons ajouté un dernier parti politique qui n’était pas sur la première liste. Il s’agit de l’UFD de Siaka Diarra qui avait sollicité de venir à cette assemblée après avoir entendu l’annonce faite par la radio. Un membre de son staff de campagne a pris contact à l’AME à travers le Coordinateur pour demander d’inscrire son parti et assurer de sa participation. Pour garder une mémoire du jour et assurer la diffusion future pour les personnes qui n’ont pas été présentes, le Coordinateur a appelé un cameraman pour le filmage « professionnel » de l’activité.
La partie technique du son a été effectué avec le matériel de sonorisation d’InterAct (sono FSM 2011) qui est en bon état d’utilisation ; avec une table de mixage, 2 baffles, 2 micro et les fils de raccords.
Les organisations membres de la section Mali avait le nombre de 200 militants à mobiliser (10 × 20) suite aux résolutions de la rencontre du 19/ 07 ; concernant le bouclage de la liste de mobilisation au nombre d’associations présentes et le partage des frais de déplacements aux seules 10 de ce jour- là.
Cette demande a été longuement discutée parce que les avis divergeaient sur cette sollicitation qui a beaucoup embarrassé le Coordinateur. Il a insisté sur le principe d’égalité dans le partage au bénéfice des membres de la section et parce que cette forme « disqualification » des absents peut affecter la cohésion du groupe alors que l’approche de la mobilisation doit concerner toutes les organisations. La majorité des participants ont déclaré que l’assemblée est souveraine et par rapport aux appels lancés par Mme Diori pour convoquer les responsables des associations membres à la rencontre extraordinaire ; leur absence signifie un manque de volonté pour les activités du réseau. Cette majorité a fait pencher la balance en faveur de la mise à disposition des moyens affectés sur la ligne « mobilisation » du budget aux associations présentes se chargeant de faire venir les 200 personnes. Il faut souligner que cette « résolution » a occasionné beaucoup de disputes entre les associations absentes après la réunion du vendredi et le Coordinateur, les concernées voulaient percevoir la même somme donnée aux organisations membres pour la mobilisation. La somme initialement allouée pour 19 associations de la section a subit une révision à la suite justement des sollicitations fortes appuyées par les associations participantes à la rencontre extraordinaire du 19/ 07, la hausse est passée de 15 000 fcfa à 25 000 fcfa tandis que le quota passait de 10 à 20 personnes à mobiliser. Au regard des différents « revendications » des associations qui n’ont pas perçu les frais de mobilisation, on peut en déduire des impacts divers comme des critiques à l’endroit de l’organisation de l’activité en général et la manière dont les choses e sont passées suite à la rencontre du vendredi. Certaines de ces associations ont déjà annoncé leur « démission » du réseau pour protester contre la décision prise d’écarter les organisations membres qui n’étaient pas présentes. Le jour même de l’assemblée Citoyenne la question des frais de mobilisation continuait de préoccuper les membres de la section et le Coordinateur a beaucoup été sollicité pour trouver des solutions pour ce problème.
Au niveau de la mobilisation « extérieure », quelques organisations enregistrées lors du déjeuner citoyen ont été invitées et leur mobilisation a été complétée par les regroupements des femmes déplacées pour atteindre le nombre de 150 participants représentants la diversité la société civile Malienne. Les personnes ressources dites « communautés du Nord » représentants les composantes Arabes, Touaregs et les autres originaires des régions de Gao (Ansongo) et Tombouctou (Bourem) ont répondu à notre appel à participer à cette Assemblée pour apporter leur contribution aux débats.
III- Le déroulement de l’assemblée citoyenne :
L’Assemblée proprement dite a commencé avec un léger retard (de 9h à 10h 15mn) à cause de la fine pluie de la matinée et du fait des effets sur le transport urbain et la circulation en général à Bamako. Les délégations sont arrivées au fur et à mesure que le temps s’étirait, alors que le Coordinateur rassemble les responsables des associations membres pour déterminer avec eux les différentes séquences de la journée et le rôle que chacun doit jouer dans la partition des taches de l’assemblée. Pour la modération des débats, l’animation du public participant sur les sujets socio- politiques actuels, la désignation des personnes pour lire une des 7 questions à poser aux candidats, les prise de notes pour le rapport d’activités, la gestion des regroupements invitées et la traduction des paroles.
Concernant la modération du jour, le « comité de gestion » de la journée qui s’est constitué dès le matin surplace a préféré laisser la police des débats au Coordinateur pour gérer les temps de parole. Pour les questions, 7 personnes se sont portées volontaires à cette tache dont 4 de la section et 3 venant des organisations invitées. Il s’agit de Hamada Dicko, Fassery Traoré, Assetou traoré, Oumar Salah Maiga, Mme Bakayoko d’une part ; un Arabe, un jeune militant associatif et un touareg d’autre part qui ont partagé les questions entre eux et déterminé celui qui commence la lecture au candidat. Par la suite Mme Bakayoko désisté pour être remplacé par Oumar Sidibé pour lire la question posée.
Dans la disposition d’accueil des participants, l’assemblée se compose de 3 entités, aménagées autour d’un rectangle vide, avec 5 bâches d’un coté pour recevoir le public invité et en face un chapiteau de 2 bâches pour la réception des candidats, les lecteurs des questions et les journalistes. Le Collectif Medias a été représenté par 10 journalistes dont 1 de la radio kayira pour la prise de son.
Les participants composés de femmes en majorité, de jeunes hommes et filles et un certain nombre de personnes âgées au delà de 50 ans. Les tricots sont partagés en fonction de la liste des militants mobilisés par les associations membres de la section et ensuite aux autres participants à l’assemblée il faut souligner les nombreuses plaintes concernant l’acquisition du tricot parce que la quantité est faible par rapport aux sollicitations de l’ensemble des personnes présentes. Il se trouve aussi que des membres de la section n’ont pas tous reçu le fameux tricot ; ce qui a soulevé encore les problèmes. La situation est calmée par la suite pour faire place au discours d’ouverture du Coordinateur AEI Mali
Dans son discours, le coordinateur de la section Mali a exprimé la volonté du réseau à soutenir et accompagner les personnes victimes ou vulnérabilisées par les choix politiques non- concertés qui agissent comme des facteurs de mal- gouvernance, de corruption et d’impunité. Le réseau lutte pour le droit de vérité et l’impératif de justice concernant la crise Malienne mais au delà il s’agit de « mettre » la pression sur les candidats déclarés et de soumettre leur projet de société aux 7 questions. La section Mali profite de cet élan collectif des populations dans le processus électoral pour impliquer les personnes déplacées, les migrants de retour forcé et les victimes des spoliations (accaparements des terres et droits sociaux des travailleurs) dans la prise de parole sur leurs conditions de vie. Le nouveau Gouvernement sera face aux lourdes taches de résolution de la crise et les personnes déplacées doivent exprimer leurs attentes face aux candidats du scrutin présidentiel. En termes d’objectif, la section a initié cette assemblée pour maximiser les recommandations des activités passées et se positionner comme un acteur socio- politique d’importance au Mali qui soutient les mouvements sociaux. L’importance de cette assemblée est de rapprocher les responsables des partis politiques aux populations pour croiser leurs approches et centres d’intérêts. Le Coordinateur a remercié les organisations membres du réseau, la société civile Malienne et les autres participants par l’attention accordée à l’Appel de AEI ; aux partis qui ont répondu à l’invitation il a souhaité pleins succès dans leur campagne en insistant sur la satisfaction des besoins du peuple.
L’assemblée a ouvert sur la présentation de chaque composante de la mobilisation, les personnes représentantes des diverses organisations et les groupes communautaires ont pris la parole pour s’identifier ; parler un peu de leur regroupement d’origine et les attentes par rapport à la journée. Chaque participant a eu l’occasion de présenter son organisation, les objectifs visés par leur lutte et l’état actuel et les axes de la problématique par rapport à la crise socio- politique survenue au Mali. Dans cette optique, l’assemblée a enregistré beaucoup de témoignages sur les impacts de l’occupation des régions Nord, les difficultés de vie suite au déplacement forcé, la précarité et l’ampleur du conflit sur la cohésion sociale, les liens familiaux et les sollicitations du retour au bercail. La nécessité de discuter avec les acteurs politiques dans un dialogue franc et entre les communautés pour amorcer la vraie reconstruction est apparue comme passage obligatoire sur le chemin de la paix. Le besoin de « savoir ce qui s’est réellement passé » est devenue une revendication pressente dans les échanges et chaque participant aura permit de comprendre la profondeur de la demande.
Au présidium le modérateur organise les prises de parole, les personnes prennent la parole directement à partir de leur place dans l’assemblée. Au niveau des représentants des communautés du Nord, nous avons le groupe Touareg, Arabe et ceux de Ménaka- Ansongo pour Gao et Bourem-Goundam pour Tombouctou. Les 3 rédacteurs qui prennent les notes devront faire la synthèse des contributions recueillies au cours des échanges entre les participants et avec les partis politiques.
L’Assemblée a enregistré le passage de 3 groupements politiques, à savoir l’ADEMA-PASJ, le SADI et la CODEM. Ces partis politiques bien connu du public ont délégué chacun 2 personnes pour l’activité. D’autres formations politiques ont été démarchées mais au résultat nous avons accueilli ces 3 partis.
Par ordre d’arrivée, l’assemblée a reçu les représentants de l’Alliance pour la Démocratie au Mali, Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ). Le plus grand parti politique au Mali a désigné Mrs Waly Diawara, Député de la Commune 1 (District de Bamako) et le premier Adjoint au Maire de la Commun 1 Mpeh Diarra. L’ADEMA est la « mère » des autres partis d’influence national, issue des luttes démocratiques des années 80 qui ont aboutit à la chute du régime Général Moussa Traoré en Mars 1991 lors de l’insurrection populaire du Peuple Malien pour chasser le dictateur. Les régimes Alpha et ATT ont bénéficié largement du soutien et des réseaux de ce parti- état dont la plus part des responsables sont encore aux affaires ou conservent leur influence sur le monde politique. Le Président actuel Dioncounda était président de l’ADEMA jusqu’à sa nomination constitutionnelle pour diriger la Transition Malienne. L’ADEMA a subit plusieurs secousses dans son évolution surtout en l’an 2000 lorsque IBK a décidé de quitter la maison des Abeilles pour créer un autre parti le RPM. Ensuite c’est au tour d’autres comme Soumaila Cissé en 2007 (URD). Pour désigner le futur candidat à l’élection présidentiel de Juillet 2013, le parti avait organisé en février dernier les primaires très médiatisées mettant en concurrence plusieurs responsables du parti (y compris Dioncounda qui va désister à cause surtout de ses nouvelles charges dans la transition) au total 11 postulants ont finalement laissé la place à Dramane Dembélé un ingénieur des mines. Celui- là même qui a géré la Politique Minière du Mali sous ATT et dirigé les affaires de la mine d’Or de Morilla et bien d’autres.
Après plus de 20 ans de règne sans partage sur l’environnement politique Malien, ADEMA se situe aujourd’hui à la croisée des chemins et aux pieds de l’Histoire. Le scrutin du Dimanche se présente comme un « tribunal » pour évaluer la sanction qui sera acté par les populations. Ce parti a servi tous les gouvernements constitués après la chute de Moussa Traoré et apparait comme l’acteur principal de la déliquescence de l’état et le comptable de la mauvaise gouvernance des ressources du développement au profit des richesses personnelles et des nominations de copinage au sein de l’état Les bruits de dispersion et les langages de division entendus au cours des primaires donne à penser une certaine incohérence pour les responsables ADEMA a recueillir une bonne mobilisation de votes. Les dirigeants de ce parti sont indexés dans les scandales d’expropriation- vente des terres destinées aux habitats sociaux, les passations facilitées de marchés publics et les divers détournements des fonds Internationaux tels pour le renforcement de la sécurité Alimentaire ou contre le Sida au Mali.
Les délégués ADEMA ont répondu aux 7 questions en situant chaque point par rapport au projet de société élaboré par le parti des Abeilles, pour la paix, la sécurité et le développement post- crise du Mali. Selon les orateurs, l’ADEMA dispose de 200 ans d’expérience pour conduire le Mali vers le futur radieux au profit des populations. Ils ne mettent pas en doute le mandat d’arrêt lancé par la Justice Malienne contre les responsables du MNLA mais s’engagent à organiser un referendum (si nécessaire) pour trancher la question des poursuites judiciaires contre les personnes concernées. Pour l’emploi- jeunes ils prévoient la création d’écoles rurales pour les enfants des paysans selon le calendrier local, des lycées pour étudier les dynamiques agro- pastorales et les centres de formation régionales pour former et fixer les jeunes comme force de travail au service du développement. Les représentants ADEMA indiquent que des fonds seraient mis en place pour aider les porteurs de projets avec des facilitations d’acquisitions de terres ou d’importations des matériels industriels. Les personnes réfugiées et déplacées seront prises en compte à travers un programme de retour vers les régions d’origines et pour créer les conditions de reprise d’activités socio- économiques post- crise. Selon les 2 délégués l’ADEMA dispose de cadres compétents et connait bien les dossiers en cours ; particulièrement la question Touareg qui sera l’un des axes de la reconstruction nationale en 2014. Sur la question du dialogue l’ADEMA déclare leur volonté d’organiser les Assises Nationales s’ils obtiennent la présidence future pour appeler tous les Maliens à s’asseoir et débattre des problèmes. Le Député Waly a terminé en disant que si la victoire est acquise le 28 juillet, ADEMA fera voter une loi spéciale contre la corruption pour combattre les détournements financiers ; qui prévoit le gel des avoirs bancaires, la saisie des biens matériels et les diverses interdictions conséquentes de tels actes.
Les assesseurs de l’assemblée ont remercié les délégués pour l’attention accordée à nos activités. Nous faisons la place aux représentants de la Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance Mrs le président de la Jeunesse du parti et le chargé des relations institutionnelles.
D’entrée de jeu, la foule a commencé à scander le nom de MARIKO pour donner leur impression sur l’arrivée de la délégation du SADI ; la pression monte dans le public certain croyait que le leader de l’Opposition Malienne est dans la délégation. L’Assemblée accueille donc les 2 représentants du SADI qui annoncent à la foule qu’il faut faire partir ces « gens » là pour de bon ; en parlant de ADEMA qui vient de quitter les lieux. Le SADI en appelle à la mobilisation nationale contre le maintient des hommes du passé, qui ont participé aux pillages des ressources et aux ventes des terres arables cultivables aux firmes étrangères. Pour le président des jeunes du SADI c’est le moment de donner la sanction méritée aux régimes ^passées dont les animateurs continuent de se moquer des populations en se présentant à l’élection présidentielle de juillet 2013. Pour le SADI il est honteux pour ces gens- là de vouloir tromper encore une fois le peuple Malien après tant d’années de honte. Ces partis comme ADEMA, URD sont les corrupteurs de la société Malienne a-t-il déclaré en substance et qu’il faut dégager une bonne fois pour toutes en donnant les suffrages à quelqu’un : celui qui connait les problèmes du Mali et leurs formes de solutions à la satisfaction des populations. Le SADI indique que le moment est venu de démontrer à la face du monde notre adhésion au changement survenu le 22 Mars 2013 par le coup d’état des militaires contre le pouvoir ATT, car les populations ont salué cette prise de responsabilité de m’armée nationale mais la communauté internationale n’a pas compris l’engagement des Maliens derrière le capitaine SANOGO. Le SADI n’a pas supporté un coup d’état mais plutôt salué l’avènement des facteurs (maladroits) pour apporter le changement dans la gestion politique du Mali. Le Mali a été trahit pas les voisins et par la CEDEAO, personne ne pouvait imaginer les sanctions contre les Maliens et jusqu’à ce jour les choses évoluent dans le sens d’une tutelle du Mali enclenché depuis l’offensive de l’armée française en Janvier 2013. C’est pourquoi il faut élire un homme capable de tenir tète aux forces étrangères, celui qui n’a pas trafiqué avec les puissances occidentales et qui peut discuter d’égal à égal devant la France. En ce qui concerne les actions en justice contre les éléments du MNLA le SADI estime qu’il faudra laisser la justice suivre son court mais en disposant de bons mécanismes de mise en œuvre du Dialogue National. La SADI indique que l’idée des Concertations se retrouve dans la majorité des programme de gouvernance des candidats ; ce qui indique la nécessité de donner les voix à Mariko pour le Mali. Selon les délégués SADI le projet de société du candidat a été plusieurs fois détaillé pour donner les réponses aux questions pertinentes deb l’assemblée, chaque point trouve des réponses dans ce programme ; c’est la solidarité, la justice pour les Maliens au contraire des promesses de l’ADEMA.
Les représentants du CODEM ont salué l’assemblée et félicité la qualité des débats et la diversité des participants, c’est un laboratoire pour les nouvelles idées des luttes socio- politiques au Mali. Le chargé des relations avec les organisations du CODEM a souligné la richesse des leçons qu’ils ont appris en restant avec nous depuis le matin, beaucoup de choses qui donnent des réflexions profondes sur la gestion de l’état et la gouvernance au bénéfice des populations. Il assure le réseau de la disponibilité du CODEM pour participer aux activités de la section Mali dans les jours à venir. Le Chargé des relations avec les OSC souligne toutefois qu’il n’a pas les ressources pour répondre efficacement et politiquement aux 7 questions données. Il propose de faire parvenir les réponses par mails après le traitement des questions par les responsables du CODEM, dans quelques jours.
Après les passages des représentants des partis politiques, l’assemblée a continué les prise de parole et nous avons bouclé l’activité dans l’après- midi à 15h30, à cause du jeun il faut vite libérer les gens.
L’analyse politique suivra après les parutions presse et la réunion d’évaluation les jours prochains.