Pour la liberté de circulation & le développement équitable!

Association Malienne des Expulsés (AME)

Dossier de présentation (2008)

Notre association a été créée le 6 octobre 1996 suite à des expulsions massives de Maliens immigrés dans le monde entier (France, Angola, Arabie Saoudite, Libéria, Zambie, etc.). A cette époque, nos compatriotes, démunis et humiliés par leur mésaventure, se réunissaient au Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME). Ousmane Diarra, expulsé d’Angola, prit l’initiative de les réunir pour tenter de leur venir en aide en créant l’Association Malienne des Expulsés (AME). Un collectif de soutien mobilisant plusieurs organisations et individus se mit en place pour mener des actions communes.

Devant la Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale du Peuple du Mali.

Ousmane DIARRA (Président de l’Association Malienne des Expulsés)

Par ma modeste personne ; l’Association Malienne des Expulsés vous remercie pour nous avoir donné l’occasion de venir vous présenter notre association et nos activités ; l’opportunité de vous formuler nos doléances et nos propositions pour une meilleure prise en compte des maliens immigrés en général et de nos compatriotes expulsés et refoulés en particulier.

Interviews avec des activistes de l’ARACEM (an anglais)

Interviewes an anglais avec des activistes de l’ARACEM (Association des Refoulés d’Afrique Centrale au Mali) de Bamako, au Mali. Cette association va elle aussi participer à la caravane vers Dakar:

Interview I

Interview II

Par delà la méditerranée

Migration et organisation autonome des migrants au Mali.

Par Stéphane Dünwald

Grâce à de nombreux pourparlers avec les états frontaliers du littoral sud de la Méditerranée, l'Europe a réussi à pousser sa ligne de défense contre les réfugiés et les migrants au delà de la haute mer, jusqu'à l'intérieur des pays du Maghreb Africain. En échange d'un assouplissement des règles de visa pour leurs propres citoyens, et de l'allocation de crédits d'aide au développement, les états du Maghreb ont facilement accepté de dorénavant interdire aux migrants du Sub-Sahara d'entrer sur leur territoire ou de le traverser – même si dans certains cas ces interdictions n'ont aucune base légale.