Pour la liberté de circulation & le développement équitable!

Remarque préliminaire...

Malheuresement nous avons montré ici seulement quelque texts de Afrique-Europe-Interact concernant la crise au Mali – simplement faute des capacités. Mais nous esporons de trouver a peu de temps de changer cette situation au plus tard en juillet 2013.

En general nous voulons de recommander les sites web suivants pour plus d'information:

La guerre au Mali (la version longue)

Comment la France défend son hégémonie en Afrique de l'Ouest

7 Février 2013: Prise de position de la section de ’Afrique-Europe-Interact au sujet de l’intervention militaire française au Mali (la version longue) par la sectionne européenne de Afrique-Europe-Interact

Plusieurs fois, nous, en tant que membres d'Afrique Europe Interact, avons pris la parole sur la multiple crise dramatique au Mali, entre outres à cause d'une „Marche Blanche“ de Mopti à Douentza1, initiée par la la section malienne d' Afrique Europe Interact (1). Dans ce sens, nous voulons maintenant prendre position sur les raisons politiques, économiques et militaires de l'intervention militaire au Mali, commencée par la France le 11 Janvier 2013 (2) . Nous voulons encore une fois souligner que nous étions, pendant les mois passées, en échange presque quotidien avec des activistes de notre réseau transnational au Mali. Ca nous a donné la chance de voir les conflits toujours aussi avec les yeux de la société civile malienne et comme ca éviter ou au moins diminuer quelques-unes des réductions, mécompréhensions, projections et vues eurocentriques qui sont normalement presque inévitibles dans le discours européen.

Prise de position de la sectione européenne d’Afrique-Europe-Interact (la version courte)

L’intervention militaire française au Mali

7 Février 2013

Le 2 février dernier, le président français François Hollande a été accueilli avec enthousiasme. L’ambiance était vraiment sincère, comme nous l’ont également confirmé les activistes d’Afrique-Europe-Interact au Mali. Cette réaction nous indique que l’islamisme radical ne va pas de soi, même pas dans les régions économiquement appauvries du globe dont la population est majoritairement musulmane. Au contraire, la population plutôt d’influence soufiste a littéralement haï les contraintes quotidiennes du régime de la charia qui la méprise. Jusqu’en janvier, la population était très sceptique quant à une intervention militaire et l’ambiance a soudainement changé lorsque le représentant du groupe islamiste « Ansar Dine » qui avait participé aux négociations pour la paix au Burkina Faso et en Algérie a brusquement retiré ses propositions de dialogue.

Héritage colonial

Quelques points de repères sur le conflit de ces dernières décennies avec les Touaregs, au nord du Mali (8 Decembre 2012 dans un journal de Afrique-Europe-Interact)

Tout le monde est sous le choc de la prise de pouvoir des Islamistes radicaux en juin de cette année, dans l’ensemble du nord du Mali. Car jusqu’à présent, le Salafisme et le fondamentalisme n’avaient pratiquement pas d’assise sociale dans l’islam des pays d’Afrique de l’ouest, traditionnellement tolérant et fortement marqué par le soufisme. Autant dire que la population, majoritairement musulmane, souhaite fortement pouvoir se débarrasser aussi rapidement que possible du joug de la charia imposé avec une brutalité sans scrupule. En même temps, on ne doit pas perdre de vue que, dans ce pays, le conflit entre la population Touareg au nord et le gouvernement central de Bamako reste non résolu, depuis l’indépendance. Car personne ne conteste que sans le soulèvement des rebelles Touaregs, alors leurs alliés, les Islamistes, dont l’Al Qaida du Maghreb, n’auraient jamais réussi à prendre le contrôle d’une région grande comme la France.

« Y en a marre ! »

Comment la CEDEAO et L’UE bloquent l’élan démocratique au Mali(8 Decembre 2012 dans un journal de Afrique-Europe-Interact – publié en Allemagne)

Le Panorama de la résistance mondiale est incontestablement impressionnant et pas seulement au sud de l’Europe ou dans les pays arabes. En Afrique, au sud du Sahara ont eu lieu ces deux dernières années, au moins dans 15 pays, des mouvements de protestation ou des soulèvements, très souvent avec le slogan lancé par les jeunes manifestants sénégalais « y en a marre ». Le pivot a surtout été ici l’expérience collective de la destruction par les programmes d’ajustements structurels du FMI et les politiques de libre-échange de ces 30 dernières années, de beaucoup de succès péniblement obtenus dans les premiers vingt ans après l’indépendance, dans les domaines de la santé, de la formation, du social.